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'IX
LES GRAVEURS DE SCEAUX, DE MONNAIES
• I
ET DE PIERRES FINES. 1454-1620.
On connaît bien peu de graveurs de monnaies et de sceaux avant la seconde moitié du xvi6 siècle. Aussi, avons-nous recueilli certains actes signalant plusieurs, graveurs de sceaux de i454 à i535..Les deux premiers documents nous initient en outre à de curieuses questions de responsabilité. Les propriétaires n'osent faire à leurs immeubles les réparations exigées par l'état des lieux. Le motif de leur inquiétude n'est pas bien expliqué. Il n'en est pas moins certain qu'ils doivent obtenir une autorisation pour procéder aux travaux nécessaires. En 1543 et années suivantes paraissent des graveurs de pierreries, métier qui paraît assez répandu en France au xvi6 siècle. Peut-être avait-il été introduit par les artistes italiens,: surtout par ce Matteo del Nassaro qui joua un rôle considérable sous le règne de François Ier. Jean de Fontenay qui se marie en 1570 appartient à cette classe de graveurs en pierres fines. Quant aux graveurs des monnaies de France, comme Claude de Héry et Nicolas Briot,.Jal donne sur eux des détails biographiques; mais, chose assez singulière, tandis qu'il a'pu recueillir les noms des enfants de Claude de Héry, il ignorait celui dè leur mère qui.se nommait, d'après le contrat de mariage de 1561, Jeanne Hochet. Les démêlés de Nicolas Briot,' graveur des monnaies de France, et de Claude Turpin, pourvu de l'office de graveur des sceaux ét cachets du Roi, avaient été signalés déjà. On en trouve ici la confirmation et le règlement. Sur ces deux graveurs, comme sur leurs contemporains, les Le Héry, les Aubin et les Alexandre Ollivier, on peut consulter le dictionnaire de Jal; nous renverrons aussi à la publication de M. Fernand Mazerolle, sur les graveurs de monnaies.
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607. —- Guillaume Le May, graveur de sceaux. Mercredi; 4 septembre 145 4.
A là requeste de Guillaume Le May, graveur de seaulx, disant que depuis naguères, par acquisition qu'il a faicte, il est devenu détenteur et propriétaire d'une maison et ses appartenances, assise à Paris, en la rue de la Vielz-Drapperie, où souloit pendre pour enseigne le Lion d'or, tenant, d'une part, à une maison où pend pour enseigne
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la Corne de serf, et, d'autre part, à une maison qui fut Henri le Vert, plus à plain declerée, etc., en laquelle maison ét appartenances convient et est necessaire de faire plusieurs réparacions necessaires sans lesquelles, etc.,ce que led. Guillaume Le May n'ose faire,-pour doubte de l'éviction; ce consideré, ordonné est par provision de justice que led. Guillaume Le May, à ce commis comme personne estrange, pourra faire faire en lad. maison et appartenances les
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